Lifting cervico-facial à Toulouse

Rajeunir, en estompant certains signes évocateurs du vieillissement est une préoccupation constante que partagent de très nombreuses personnes, hommes et femmes. Qui n’a jamais effectué, en se regardant dans le miroir, une traction de la peau du visage avec les doigts, mimant les effets d’un lifting ?

En vieillissant, la peau va se relâcher mais elle va également s’atrophier. Certains facteurs personnels et environnementaux vont en accélérer le processus : il s’agit principalement du tabac, de l’abus d’alcool, d’une exposition solaire excessive, et chez la femme, de la période post-ménopausique. De plus, d’autres structures anatomiques sont également impactées par le vieillissement : les muscles, notamment le muscle peaucier du cou, se détendent et s’amincissent; le tissu graisseux sous-cutané diminue au niveau des pommettes, alors qu’il peut être retrouvé en excès au niveau des bajoues.

Le lifting cervico-facial, qui est le lifting le plus utilisé, répond à cette demande : il permet d’estomper les stigmates cutanés du temps, tout en corrigeant certaines parties du visage que la patiente (ou le patient) n’aime pas. S’agissant d’un acte esthétique, il s’agit d’une intervention chirurgicale non prise en charge par l’assurance maladie.

A qui cela s’adresse-t-il ?

Dès qu’un patient, homme ou femme, est gêné, de façon durable, par un aspect esthétique vieilli du visage ou du cou, une consultation est souhaitable et permettra d’étudier la pertinence et la faisabilité de l’intervention chirurgicale. En général, cela concerne des patients à partir de la quarantaine, mais parfois, il s’agit de patients bien plus âgés.

Les motivations principales des patients sont la volonté de corriger des bajoues, des rides marquées ou un double menton.

A côté du lifting cervico-facial, lifting le plus fréquent, d’autres liftings existent :

• Lifting frontal
• Lifting cervical pur
• Lifting temporal
• Lifting cento-facial

 Ces différents liftings, peuvent pour certains, s’intégrer dans le cadre d’un lifting cervico-facial, ou au contraire, être réalisés de façon isolée. Ils seront détaillés à part.

Quels en sont les principes ?

Lors de la première consultation dans mon cabinet, le patient devra exprimer clairement et de façon précise les disgrâces qu’il souhaite voir disparaitre et les zones qu’il veut améliorer. Cela permettra de voir si un lifting cervico-facial est bien indiqué ou si, au contraire, il vaut mieux proposer une autre solution, chirurgicale ou non. Par ailleurs, cela permettra d’envisager également un certain nombre d’actes qui pourront être associés à ce lifting cervico-facial : blépharoplastie supérieure et inférieure, réinjection de graisse, peeling ou dermabrasion.

Une deuxième consultation sera nécessaire afin de confirmer les options thérapeutiques choisies. Cette consultation sera ensuite suivie par une consultation d’anesthésie. Cette visite aura lieu au plus tard quelques jours avant l’intervention et sera accompagnée d’un bilan préopératoire adapté au patient et à l’acte pratiqué. L’anesthésie choisie sera soit générale, soit une sédation (anesthésie locale potentialisée par la perfusion de tranquillisants).

Dans les deux cas il est impératif d’être à jeun le jour de l’intervention.

La veille et le jour même de l’intervention un shampooinnage soigneux sera réalisé.

L’incision débutera dans les cheveux, où elle sera en grande partie masquée, et se poursuivra au niveau de l’oreille qu’elle contournera ensuite en arrière, le but étant de masquer les cicatrices. Un décollement de la peau est ensuite réalisé : cela permettra d’une part d’exposer le plan musculo-aponévrotique (SMAS ou système musculo-aponévrotique superficiel) qui sera remis en tension et d’autre part de découper l’excès de peau que l’on désire supprimer. La remise en tension du SMAS est un élément important du lifting cervico-facial car il en garantit la pérennité à long terme.

Une lipostructure sera réalisée si nécessaire, de même que d’autres actes éventuellement puis la peau sera refermée. Le plus souvent, un drainage léger par lames est réalisé, afin de limiter le risque d’hématome.

Le patient passera la nuit de l’intervention en clinique et pourra sortir le lendemain.

La sortie s’effectuera avec un traitement antalgique adapté que le patient aura acheté au préalable. Il est normal de ressentir une certaine tension cutanée. De même, un œdème, se majorant dans les 48 h est tout à fait normal dans cette intervention; il disparaitra progressivement sur plusieurs semaines. Les ecchymoses, ou bleus, prédominent au niveau du cou et s’estomperont sous 10 jours, sans séquelles.

Les cicatrices vont, quant à elles se modifier au fil du temps : d’abord très discrètes, elles vont progressivement rosir et s’élargir quelque peu, comme toute cicatrice, avant de s’atténuer progressivement.

Quelles peuvent en être les complications ?

Comme toute acte chirurgical, un lifting cervico-facial peut entrainer certaines complications, même si elles sont fort heureusement très rares.

Il peut s’agir avant tout d’un hématome; si sa taille est très petite, il finira par se résorber spontanément; dans le cas contraire, son évacuation se fera au bloc opératoire et permettra , le cas échéant, de stopper un saignement responsable de l’hématome.

On peut noter également de façon très rare, une désunion cicatricielle partielle, une souffrance cutanée pouvant aboutir à la nécrose, ou une infection. Ces complications sont très largement corrélées à l’intoxication tabagique.

On peut observer avec là aussi une fréquence très rare, des troubles neurologiques : parésie nerveuse, liée le plus souvent à l’œdème, sans atteinte anatomique des nerfs; la récupération est la règle au bout de quelques semaines. La paralysie faciale est quant à elle, exceptionnelle.

Il faut enfin signaler des cicatrices anormalement visibles, hypertrophiques ou chéloïdes.

Il est vraiment nécessaire d’insister sur l’arrêt de toute intoxication tabagique, avant cette intervention, comme le préconise la SOFCPRE (Société Française De Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique), car le tabac est une cause majeure de complications chirurgicales, notamment en termes de visibilité des cicatrices et de souffrance tissulaire.

Que peut-on en attendre ?

Le principe de cette intervention chirurgicale est de corriger l’affaissement des différentes structures tissulaires du visage, à savoir la peau, la graisse et les muscles. Un des grands principes est de ne pas modifier l’aspect de ce visage; il s’agit simplement d’effectuer un retour en arrière.

Hormis les cicatrices (qui seront à ce moment-là, encore en pleine période inflammatoire), l’aspect du visage à trois mois post-opératoires est un reflet fidèle du résultat définitif. Avant d’en arriver là, on peut retenir le schéma suivant :

• aspect présentable aux intimes en moins d’une semaine.
• aspect présentable aux amis en moins de 15 jours.
• si le patient souhaite que l’intervention soit ignorée des autres, il faut compter un peu moins d’un mois.

L’aspect obtenu sera donc aussi naturel que possible et donnera une impression de visage serein et détendu. Bien sûr, au fil des ans, le vieillissement se poursuivra, mais l’on gardera toujours un bénéfice de son premier lifting. Par ailleurs, une autre intervention du même type plusieurs années après est toujours possible (10 à 15 ans après le plus souvent), mais elle sera d’autant plus tardive que l’on aura pris soin d’entretenir son visage dans l’intervalle (exclusion des agressions : tabac, soleil excessif,…,  et réalisation régulières de soins :crèmes hydratantes, injections).