Réduction mammaire à Toulouse

La Plastie Mammaire de Réduction correspond à la chirurgie de l’hypertrophie mammaire, celle-ci se caractérisant par un excès de volume et de poids du sein. On appelle également cette intervention Mammoplastie de réduction.
A qui cette intervention s’adresse-t-elle ?
Cette chirurgie concerne toutes les femmes ayant terminé leur croissance mammaire et dont le volume mammaire est excessif. Cet excès est à rapporter à la morphologie
générale de la patiente. La demande de diminution du volume mammaire par la patiente s’accompagne souvent de demandes associées : correction d’une asymétrie souvent retrouvée et correction d’une ptose mammaire ; la ptose mammaire correspond à un affaissement des seins. Il est à noter que l’asymétrie entre les deux seins peut concerner tant le volume que le degré de ptose.
Cette demande chirurgicale peut se faire pour des raisons esthétiques, notamment en cas d’asymétrie sévère ou de ptose importante, mais elle est avant tout le fait d’une gêne physique, voire fonctionnelle. On décrit ainsi des douleurs chroniques au niveau du cou, du dos et des épaules. La pratique du sport est souvent plus difficile, et même parfois compromise. Suivant le travail effectué par la patiente, la gêne est plus ou moins prononcée. On comprend aisément que cette gêne physique entraine un retentissement psychologique. Tout ceci explique la prise en charge partielle ou totale de cette chirurgie par l’assurance maladie, sous réserve d’une résection de tissu mammaire suffisante.
Il est important de savoir que cette intervention ne contre-indique absolument pas une grossesse ultérieure. Il vaux mieux en revanche qu’une grossesse éventuelle ne débute pas dans l’année qui suit l’intervention car l’imprégnation hormonale et les modifications morphologiques liées à la grossesse agiraient de façon néfaste sur les cicatrices. L’allaitement peut être possible mais n’est pas garanti dans tous les cas (risque de microabcès lors de la têtée).
Quels en sont les principes ?
L’objectif de la chirurgie de l’hypertrophie mammaire est triple :
- réduire le volume mammaire en excès en pratiquant l’ablation partielle du tissu mammaire.
- rehausser la position des seins sur le thorax, c’est-à-dire corriger la ptose.
- corriger une asymétrie éventuelle.
Lors de l’ablation du tissu mammaire en excès, on réalise un remodelage du tissu mammaire restant qui se trouvera ainsi concentré. Le volume mammaire que l’on conserve doit correspondre aux désirs de la patiente et doit être en harmonie avec la morphologie globale de la personne.
La correction de la ptose mammaire se fait par une résection d’une certaine quantité de peau mammaire, notamment autour le l’aréole. Ceci explique la présence des cicatrices classiquement retrouvées dans la mammoplastie de réduction et correspondant aux sutures des berges cutanées restantes entre elles; en effet, on ne peut pas enlever de la peau sans faire de cicatrices, le but étant de les rendre le plus discrètes possible.
Ces cicatrices se situent :
- autour de l’aréole (cicatrice circulaire séparant la peau brune de l’aréole de la peau blanche du sein).
- verticalement entre bord inférieur de l’aréole et sillon sous-mammaire.
- horizontalement dans le sillon sous mammaire et donc parfaitement dissimulée.
Ces deux dernières cicatrices sont de longueur variable en fonction de la largeur du sein notamment. Ce redrapage cutané permet également d’adapter l’étui cutané au volume mammaire résiduel, rendant ainsi les seins harmonieux.
L’intervention a lieu en clinique, sous anesthésie générale. Il faudra donc une consultation d’anesthésie préalable ainsi qu’un bilan radiologique mammaire. Le tissu mammaire que l’on a retiré est envoyé systématiquement à un laboratoire d’analyses anatomopathologiques afin de contrôler la bénignité ou non de ce tissu.
A ce sujet il faut savoir que cette intervention n’augmente absolument pas le risque de cancer du sein; il y aurait même, au contraire, une diminution de ce risque.
L’intervention s’effectue sans drainage et les sutures sont des surjets intradermiques résorbantes; un pansement compressif est mis en place en fin d’intervention. Dans l’immense majorité des cas, la patiente sort le lendemain de la chirurgie.
Quelles sont les suites opératoires?
Lors de la sortie, le pansement est allégé et la patiente met un soutien-gorge sans armatures qui sera adapté à sa nouvelle poitrine. Cette contention sera à porter pour une durée de un à deux mois.
La douleur est peu importante et calmée de façon satisfaisante par la prise de Paracétamol et l’application localisée de glace. Les ecchymoses parfois présentes disparaissent rapidement. Il faut éviter de lever les bras dans les quinze jours suivant l’intervention. Les cicatrices vont évoluer comme toute cicatrice, à savoir un rougissement et un gonflement d’importance variable les trois premiers mois puis un blanchiment et un amincissement les neuf mois suivants, avec au final une cicatrice extrêmement discrète le plus souvent.
Les pansements seront refaits tous les deux jours par une infirmière à domicile pendant une quinzaine de jours.
Un arrêt de travail de une semaine à un mois est préconisé. Le sport pourra être repris progressivement entre un à deux mois en fonction de l’activité pratiquée.
Quelles peuvent être les complications éventuelles ?
Il peut y avoir tout d’abord des complications d’ordre anesthésique. Celles-ci seront clairement explicitées lors de la consultation anesthésique. Le but de cette consultation est de déceler les facteurs de risques potentiels et de les traiter si possible (arrêt d’une contraception orale, port de bas de contention, en cas de risque thromboembolique avéré par exemple).
Les complications d’ordre chirurgical de ce type d’intervention sont fort heureusement rares mais doivent être connues:
- Hématome. S’il est volumineux, il peut nécessiter un drainage chirurgical.
- Infection. Le risque est très rare mais est fortement augmenté par l’intoxication tabagique. Une perfusion antibiotique est effectuée à titre systématique en début d’intervention.
- Troubles de la cicatrisation, voire nécrose tissulaire partielle: très rare mais le risque est augmenté en cas d’hypertrophie mammaire importante ou d’intoxication tabagique. La conséquence principale est un allongement conséquent des soins et de la cicatrisation.
- Altération de la sensibilité aréolaire; Quand elle survient, elle régresse en général vers le sixième mois.
- Evolution cicatricielle pathologique: cicatrice hypertrophique, voire cicatrice chéloïde.
Il est important de souligner le rôle néfaste du tabac dans cette chirurgie, notamment en ce qui concerne la visibilité des cicatrices, mais aussi le risque infectieux et le risque thromboembolique. Un arrêt du tabac trois semaines avant l’intervention est fortement recommandé.
Que peut-on en attendre?
Il s’agit d’une excellente intervention, avec un taux de complication faible et une technique fiable. Elle permet d’obtenir des seins plus petits, rehaussés, bien galbés et harmonieux. Les imperfections de résultats (cicatrices élargies ou pigmentées), rares, peuvent être aisément corrigées sous anesthésie locale le plus souvent, au terme de l’évolution cicatricielle.




