Lipostructure des grandes lèvres à Toulouse
C’est une intervention fondamentale et que l’on n’hésite pas à coupler avec les autres interventions génitales tant ses bénéfices peuvent être importants. Cette intervention est également très connue sous le nom de lipofilling ou réinjection graisseuse.
A qui cela s’adresse-t-il ?
De nombreuses femmes peuvent y avoir recours, et quel que soit leur âge. L’injection de graisse peut concerner les grandes lèvres, notamment lorsqu’elles sont atrophiées suite à une fonte graisseuse.
Cela leur redonnera de la tonicité et un bel aspect rebondi. On peut tout aussi bien réinjecter de la graisse au niveau des différentes parois vaginales, amélioration la perte de volume et surtout augmentant la trophicité muqueuse.
Quels en sont les principes ?
Lors de la consultation à mon cabinet, l’intervention est planifiée, en fonction de l’analyse rigoureuse qui aura été réalisée. Il s’agit d’une intervention chirurgicale, réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire.
Une consultation d’anesthésie est donc nécessaire, avant l’intervention, et permettra d’apprécier le risque opératoire et de prendre les mesures utiles le cas échéant. Le principe de l’intervention est de prélever de la graisse chez la patiente, notamment au niveau abdominal ou au niveau des cuisses. Ce prélèvement doit se faire de la façon la moins traumatique possible, afin de ne pas endommager la graisse qui sera ensuite centrifugée puis réinjectée au niveau des zones désirées.
La graisse possède un excellent pouvoir de comblement et un rôle trophique important. Cela améliorera la souplesse des tissus injectés. Par ailleurs, ce résultat est durable dans le temps, sous réserve que la patiente n’effectue pas d’amaigrissement majeur par la suite.
Les suites opératoires sont marquées par l’apparition de quelques ecchymoses qui disparaitront par la suite ; un œdème est également présent est disparait généralement sur un mois.
Les douleurs post-opératoires sont en général modérées. Les rapports sexuels seront à proscrire pendant quatre semaines.
Quels peuvent en être les complications ?
Comme toute intervention chirurgicale, des complications peuvent survenir, même si toutefois elles sont rares.
Il peut y avoir tout d’abord des complications d’ordre anesthésique. Elles ne seront pas abordées ici car elles seront détaillées lors de la consultation d’anesthésie.
Les douleurs peuvent parfois être un peu plus intenses. Très rarement, un hématome peut survenir. Le risque infectieux sera au mieux prévenu par une antibioprophylaxie, mais également par une abstinence sexuelle temporaire et l’arrêt de toute intoxication tabagique. L’arrêt du tabac permet, en outre, d’améliorer la prise de greffe de la graisse, et donc d’améliorer la qualité du résultat.
D’une manière générale, l’arrêt du tabac est fortement conseillé avant toute intervention chirurgicale, comme le préconise la SOFCPRE (Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique).
Que peut-on en attendre ?
Visuellement, tout d’abord, la région vulvaire sera embellie. La sécheresse vaginale et les picotements s’estomperont. La qualité des rapports sexuels s’en trouvera naturellement améliorée.
La lipostructure vulvovaginale est souvent associée à d’autres interventions chirurgicales, afin d’en améliorer les résultats : labioplastie, chirurgie réparatrice après accouchement, par exemple.