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Réinjection de graisse, lipostructure à Toulouse


Réinjection de graisse, lipostructure. Chirurgie esthétique Toulouse

La lipostructure, également appelée lipofilling consiste en la réinjection de graisse, dans des sites bien définis, la graisse ayant été prélevée juste avant, au cours du même acte opératoire, chez le patient dans des zones excédentaires.

La graisse ainsi pourra modeler la silhouette, en comblant des régions manquant de volume ou présentant une peau rétractile (on jouera là sur l’effet trophique de la graisse réinjectée sur la peau en regard).

A qui cela s’adresse-t-il ?

En effectuant une lipostructure, on peut faire d’une pierre deux coups. En effet, la demande principale du patient peut être d’apporter du volume dans des zones manquant de projection; mais en prélevant la graisse nécessaire, on affinera des zones où la graisse est en excès (abdomen, zones trochantériennes, appelées culotte de cheval, genoux, etc,…).

Inversement, la demande principale du patient peut être d’aspirer des dépôts graisseux localisés, afin d’affiner la silhouette; cette graisse prélevée pourrait alors être injectée au niveau des fesses, des mollets, des seins, ou de tout autre zone manquant de volume. Ce manque de volume peut être constitutionnel ou post-traumatique. On conçoit l’étendue des possibilités qu’offre la lipostruture en terme de remodelage de la silhouette. Elle constitue un traitement de choix, permettant de corriger nombre d’imperfections.

Il s’agit d’un acte chirurgical esthétique, et donc non pris en charge par la sécurité sociale, sauf cas particulier.

Quels en sont les principes ?

La première utilisation de tissu adipeux chez l’homme, par autotransplantation date du XIXe siècle et a été décrite par Van Der Meulen. Depuis, au fil du XXe siècle, de nombreux auteurs ont utilisé la réinjection de graisse en décrivant leur propre technique de prélèvement et d’injection, mais, au fil du temps, ces techniques ont été abandonnées car peu reproductibles d’un patient à l’autre, en terme de résultats. En effet, une résorption graisseuse plus ou moins importante était constatée.

Ce n’est vraiment qu’à partir de 1986, avec S. Coleman que la réinjection de tissu adipeux prit un essor important, sous le nom de lipostructure. Cela consiste, sous anesthésie générale, à prélever de la graisse de la façon la moins traumatique possible (afin de ne pas endommager le tissu adipeux); la graisse est ensuite centrifugée, afin d’éliminer les débris cellulaires et sanguins, puis elle est réinjectée, en profondeur, suivant un faisceau multidirectionnel, dans les zones à traiter. Il s’agit d’une véritable greffe de tissu graisseux.

Le résultat offre une grande durabilité dans le temps, sous réserve que la zone à traiter soit favorable et qu’il n’y ait pas de grande variations pondérales: un amaigrissement important peut affecter la greffe de tissu adipeux qui se verra ainsi diminuer.

Les zones prélevées ont leur importance car il est assez fréquemment admis que la graisse sous-cutanée abdominale péri-ombilicale est de qualité supérieure.

Lors de la consultation à mon cabinet, les zones à injecter sont examinées, en regardant notamment le revêtement cutané; les sites de prélèvement seront également déterminés.

L’intervention à lieu en clinique, en ambulatoire et sous anesthésie générale (celle-ci est nécessaire car une anesthésie locale altérerait la qualité des adipocytes prélevés). une consultation préalable chez l’anesthésiste est donc obligatoire. Elle a pour but d’apprécier de façon précise le risque opératoire et de diminuer celui-ci.

Le traitement antalgique de sortie est le plus souvent constitué de paracétamol, parfois associé au tramadol, en fonction de l’intensité douloureuse. Un vêtement de contention sera mis en place; il devra être acheté au préalable.

Les soins locaux seront simples et se limiteront aux changements des pansements, tous les deux ou trois jours.

Au début, les zones de prélèvement sont très ecchymotiques et indurées; cela est tout à fait normal. Les zones réinjectées sont souvent inflammatoires, avec un aspect rouge et bosselé. L’amélioration sera progressive sous quelques semaines. Une éviction solaire est recommandée, afin de ne pas ralentir la disparition progressive de l’oedème, mais aussi pour ne pas pigmenter les cicatrices et les zones ecchymotiques.

Quelles peuvent en être les complications ?

Les complications potentielles, comme pour tout acte chirurgical, existent mais sont fort heureusement rares.

Il peut tout d’abord y avoir des complications d’ordre anesthésique; elles ne seront pas détaillées ici; en revanche, lors de la consultation d’anesthésie, elles seront expliquées largement.

Il peut y avoir de petits hématomes qui se résorbent en général et ne posent donc pas de problème. Le risque infectieux est  très rare et est prévenu par une perfusion antibiotique, en début d’intervention.

Concernant les cicatrices, on peut constater parfois un retard de cicatrisation, ou au contraire, des cicatrices très inflammatoires.

On peut parfois constater une insuffisance de résultat, en terme de comblement, si la résorption graisseuse a été un peu plus importante que prévu, pour des raisons diverses. Une seconde session peut alors être réalisée si nécessaire. Il ne faut pas pour autant surcorriger les zones à combler.

Que peut on en attendre ?

Quelques semaines après l’intervention, et de façon progressive, l’oedème se résorbera et laissera la place à une silhouette bien galbée, harmonieuse, sans décroché brutal. De plus, grâce à l’action trophique de la graisse, la peau présentera un bel aspect satiné et velouté. Le résultat en terme de volume sera durable car la résorption est faible, sous réserve qu’il n’y ait pas d’amaigrissement massif par la suite.

Bon à savoir

Il faut éviter une perte de poids importante après l’intervention, afin que l’organisme ne puise pas dans la graisse réinjectée.


Lorsque l’on désire combler certaines zones qui manquent de volume ou qui sont rétractées, la lipostruture (ou lipofilling) est une solution chirurgicale de choix et elle permettra également, le cas échéant, de corriger certaines zones disgracieuses, car excédentaires en graisse.

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