Vaginoplastie et chirurgie réparatrice vulvovaginale à Toulouse
A qui cela s’adresse-t-il ?
Après un ou plusieurs accouchements, le vagin peut être distendu, d’autant que les muscles l’entourant seront moins efficaces car distendus également. Cela peut entrainer une absence de sensations lors des relations sexuelles ou au contraire des douleurs (dyspareunies). Il est licite de proposer dans ce cas-là une vaginoplastie.
Par ailleurs, après l’accouchement, certains problèmes peuvent survenir : déchirure vulvovaginale ou encore épisiotomie qui cicatrisera mal et qui pourra occasionner une bride cicatricielle, inesthétique et douloureuse.
Là aussi, une chirurgie réparatrice adaptée pourra être proposée avec notamment la réalisation d’un lipofilling associé à une plastie.
Quels en sont les principes ?
Pour la vaginoplastie, le but est de réséquer sur la longueur vaginale du muscle et de la muqueuse. Un lipofilling pourra y être associé.
L’intervention chirurgicale se fait sous sédation plus anesthésie locale ou sous anesthésie générale suivant les cas. L’hospitalisation est ambulatoire.
Des soins locaux devront être réalisés et une abstinence sexuelle d’au moins un mois est obligatoire.
Quelles peuvent en être les complications ?
Ce sont les complications classiques de cette chirurgie. On peut retrouver rarement des douleurs persistantes, un saignement, un hématome, un lâchage de sutures ou encore une surinfection.
Il faut insister sur l’importance de l’arrêt de l’intoxication tabagique. En effet, fumer avant et après l’intervention, augmente considérablement le risque de complications. On préconise un arrêt du tabac trois semaines avant l’intervention.
Que peut-on en attendre ?
Une fois passée la phase de cicatrisation, la patiente retrouvera une vie intime épanouie, sans douleurs.
La lipostructure (ou lipofilling) s’associe là-aussi fréquemment dans cette intervention.