Augmentation fessière par lipostructure à Toulouse
La lipostructure, appelée encore lipofilling consiste à la réinjection de graisse autologue, c’est-à-dire prélevée sur le patient lui-même. De nombreuses indications ont été validées, ainsi que de nombreux sites d’injection.
La chirurgie glutéale, ou chirurgie fessière, s’étant considérablement développée ces dernières années, il était normal que la lipostructure vienne prendre toute a place dans l’arsenal thérapeutique visant à l’embellissement des fesses.
A qui cela s’adresse-t-il ?
De nombreux patients présentent des fesses hypoplasiques. Ce volume insuffisant peut être constitutionnel ou acquis, suite à un amaigrissement, soit à la suite d’un régime, soit à la suite d’une chirurgie bariatrique (chirurgie de l’obésité morbide: sleeve-gastrectomies, by-pass ou encore, anneau gastrique). Cela peut être d’autant plus mal vécu par ces patients que les fesses rebondies sont à la mode.
Dans de nombreux cas, et sous réserve d’un capital graisseux suffisant chez le patient, cette intervention chirurgicale peut suffire à apporter une correction de qualité. Dans d’autres cas, elle peut être couplée à d’autres chirurgies, tels que les différents liftings fessiers ou la mise en place d’implants glutéaux.
S’agissant d’une intervention à visée esthétique, la lipostructure des fesses est une intervention non prise en charge par l'assurance maladie.
Les activités sportives pourront être reprises progressivement au bout de quinze jours environ. Une reprise de l’activité professionnelle, suivant les cas, peut se faire au bout de deux jours le plus souvent.
Quels en sont les principes ?
Il s’agit d’une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, avec une hospitalisation ambulatoire. Le principe est de prélever de la graisse chez le patient, à certains endroits où elle est excédentaire; les principaux sites de prélèvements sont au niveau de la région périombilicale, des flancs et des régions trochantériennes (plus connues sous le nom de culotte de cheval). Le prélèvement de cette graisse doit se faire de la façon la moins traumatique possible, afin de pouvoir la réinjecter dans les zones choisies. Au préalable, cette graisse est centrifugée juste après son prélèvement, afin de la débarrasser de ses impuretés. Il s’agit d’une véritable greffe de tissu adipeux. Les incisions nécessaires au prélèvement de la graisse et à sa réinjection sont minimes puisqu’elles mesurent quelques millimètres de long.
Le rôle de la graisse utilisée ainsi est double: d’une part, il s’agit d’un excellent matériau de comblement, et d’autre part, elle exerce un rôle trophique sur la peau en regard du site réinecté: la peau devient plus douce, plus souple.
Lors de la consultation à mon cabinet, un examen soigneux des fesses sera réalisé : forme, volume de celles-ci, existence d’une asymétrie éventuelle, qualité de la peau et excès cutané éventuel; autant de paramètres qui détermineront l’indication opératoire.
Une consultation anesthésique sera réalisée par la suite; son but est d’apprécier le risque opératoire et de traiter si possible les facteurs de risque.
Après l’intervention, un panty est appliqué, comprimant les zones aspirées, sans comprimer les zones réinjectées. Un traitement antalgique simple est prescrit pour la sortie. Les soins locaux sont très simples.
Il est fréquent de constater des rougeurs et des ecchymoses au niveau des zones opérées. Celles-ci vont disparaitre progressivement.
Quelles peuvent en être les complications ?
Cette intervention chirurgicale, comme toute intervention, est susceptible de se compliquer; néanmoins, le taux de complications est très faible.
Les complications d’ordre anesthésiques seront détaillées lors de la consultation d’anesthésie.
Très rarement, on pourra observer un saignement localisé. Des douleurs plus importantes peuvent être notées. Mais il s’agit surtout d’une correction insuffisante en terme de volume; bien que rare, cela est du à un excès de résorption de la graisse réinjectée. Cette résorption peut être accrue en cas de régime alimentaire ou en cas de tabagisme associé. Il est donc important de ne pas fumer pour optimiser les résultats de cette intervention, comme le préconise la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE). Chez les fumeurs, l’arrêt du tabac doit se faire trois semaines avant l’intervention.
Que peut-on en attendre ?
Une fois l’oedème résorbé, les fesses présenteront un beau volume, avec un aspect bombé et une douceur cutanée accrue, du fait du rôle trophique de la graisse. Parfois, une deux!ème séance de réinjection peut s’avérer nécessaire, afin de parfaire le volume; elle pourra être pratiquée quelques mois après la première.
La lipostructure glutéale peut compléter de façon très intéressante d’autres interventions chirurgicales à visée fessière, afin d’en améliorer le résultat.
Cette intervention chirurgicale peut être associée de façon judicieuse à la mise en place d’implants fessiers ou à un lifting fessier.