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Lifting crural de face interne de la cuisse à Toulouse


Lifting crural de face interne de la cuisse. Chirurgie à Toulouse

Le lifting de cuisse est également connu sous le nom de Dermolipectomie Crurale interne bilatérale ou DLCI.

Cette intervention chirurgicale permet de corriger l’excès cutané présent au niveau de la face interne des cuisses.

Cet excès cutané peut se rencontrer après un amaigrissement important, surtout si celui-ci est rapide oui le plus souvent, après une chirurgie bariatrique (chirurgie de l’obésité).

En cas d’excès graisseux associé, celui-ci est également traité dans le même temps opératoire.

A qui cela s’adresse-t-il?

A l’heure actuelle, cette intervention est en constante augmentation, en terme de fréquence. Cela est principalement dû à l’augmentation de fréquence de l’obésité morbide et sa prise en charge chirurgicale croissante.

En effet, les effets néfastes à long terme de l’obésité morbide sont désormais bien connus, et l’amaigrissement est un objectif prioritaire.

Il peut se faire dans le cadre d’un régime alimentaire bien conduit mais lorsque la perte de poids souhaitée est très importante, le patient aura recours à une chirurgie de l’amaigrissement, appelée Chirurgie Bariatrique (sleeve gastrectomie, by-pass ou anneau gastrique); Le résultat est le plus souvent spectaculaire, en ce qui concerne la perte de poids, avec des résultats très rapides, voire trop rapides.

C’est justement cette rapidité qui peut poser problème, car la peau n’a pas le temps de s’adapter à cette variation brutale et intense, d’où une élasticité insuffisante, avec au final une distension cutanée qui peut être majeure.

Cet excès cutané important peut être très gênant à la marche, occasionnant des frictions douloureuses, des irritations cutanées ou encore des macérations. Sans compter la gêne esthétique et le retentissement psychologique que l’on peut aisément comprendre.

A ce stade là, la seule solution est chirurgicale et consiste à réséquer la peau excédentaire. Une telle intervention peut être également proposée après un régime important, ou dans un cadre esthétique lorsque des plis disgracieux existent. une lipoaspiration de la graisse éventuellement en excès peut être combinée.

Dans un cadre esthétique, cette intervention n’est pas prise en charge par la CPAM. En revanche, il peut exister dans certains cas une prise en charge partielle, après acceptation préalable par la sécurité sociale.

Quels en sont les principes?

L’intervention chirurgicale, sous anesthésie générale, consiste à enlever la peau excédentaire au niveau de la racine de la cuisse et/ou de la face interne. En cas d’excès graisseux associé, une lipoaspiration est également réalisée. Cela permet de remettre en tension la peau restante.

Deux types de cicatrices sont possibles:

  • soit une cicatrice, approximativement horizontale, cheminant le long du pli inguinal.
  • soit une cicatrice verticale, partant du pli inguinal et cheminant le long de la face interne de la cuisse, pour se terminer à proximité du genou.

Il existe aussi la possibilité d’avoir une cicatrice hybride, verticale et se poursuivant en haut dans le pli inguinal.

Le choix de la cicatrice sera déterminé lors de la première consultation à mon cabinet; cela dépendra de la forme et de la localisation cutanée, de son importance, en tenant compte du bénéfice escompté par rapport à la rançon cicatricielle. D’autres facteurs seront également pris en compte, notamment l’âge et une intoxication tabagique éventuelle.

A ce sujet, l’arrêt du tabac est fortement recommandé, avant de réaliser cette intervention, comme nous le verrons plus loin (chapitre complications).

Une consultation anesthésique sera effectuée. Elle est obligatoire et permettra d’apprécier le risque opératoire, tout en planifiant les mesures destinées à corriger les facteurs de complications potentielles.

L’intervention, sous anesthésie générale, sera suivie d’une hospitalisation d’un à deux jours. Le plus souvent, il n’y a pas de drainage. Un pente de contention sera à acheter par le patient au préalable, afin de pouvoir le mettre au bloc opératoire, une fois l’intervention effectuée.

Le traitement de sortie sera antalgique, (paracétamol, associé éventuellement à du tramadol), ainsi qu’anticoagulant: pour cette chirurgie, le risque thromboembolique existe ; en conséquence, un traitement préventif sera prescrit et consistera en une injection sous-cutanée quotidienne pendant une douzaine de jours.

Les pansement seront à refaire tous les deux jours par une infirmière à domicile pendant trois semaines. Par la suite, je revois les patients de façon régulière, pour contrôler la qualité de la cicatrisation.

Les suites opératoires sont marquées par la douleur, qui est toutefois bien calmée par la prescription antalgique; par un oedème plus ou moins marqué, avec éventuellement des dysesthésies; des ecchymoses peuvent également être présentes, notamment en cas de lipoaspiration.

L’activité professionnelle pourra être reprise, en fonction des cas, entre quinze jours et un mois. Les activités physiques seront reprises, quant à elles, entre un et deux mois.

Quelles peuvent en être les complications?

Il peut s’agir avant tout de complications d’ordre anesthésiques; elles ne seront pas développées ici mais seront détaillées lors de la consultation d’anesthésie.

Sur le plan chirurgical, comme toute intervention, on retrouve toujours le risque infectieux, faible et prévenu par une antibiothérapie prophylactique préopératoire.

Un saignement ou un hématome peuvent également survenir; en cas d’hématome volumineux ou de saignement important, une reprise chirurgicale peut s’avérer nécessaire; cela est fort heureusement très rare.

Comme toute intervention de type lifting, une certaine tension cutanée peut occasionner une désunion cicatricielle. Dans ce cas, l’application de pansements cicatrisants permettra d’obtenir une fermeture de la plaie.

On peut noter également la survenue de troubles de la cicatrisation à type de cicatrice hypertrophique ou chéloïde. Les mesures préventives en constituent le meilleur traitement mais ne sont pas toujours suffisantes.

Il est fondamental de connaitre le rôle fondamental de l’intoxication tabagique dans l’origine de la plupart des complications évoquées ci-dessus. Il va sans dire que l’arrêt préalable du tabac est fortement recommandé, comme le préconise la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE).

Que peut- on en attendre?

Après une période de transition, nécessaire à la disparition de l’oedème, puis à l’atténuation des cicatrices, on pourra obtenir des cuisses à la peau bien tendues, sans peau en excès, et donc sans frottements.

L’habillage en sera grandement facilité et les patients seront plus à l’aise à la plage par exemple ou dans l’intimité.

Bon à savoir

Compte tenu de la longueur de l’intervention, cette intervention n’est pas réalisée avec une autre intervention concomitante.

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