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Cure chirurgicale de gynécomastie à Toulouse


Cure chirurgicale de gynécomastie

La gynécomastie est par définition, la présence de tissu mammaire chez l’homme, constituant ainsi de véritables seins, d’aspect féminin et plus ou moins volumineux. La gynécomastie est le plus souvent bilatérale, rarement unilatérale. Dans ce dernier cas, il faut éliminer sur le plan diagnostique un cancer du sein qui existe également chez l’homme, même s’il est excessivement rare.

Le traitement chirurgical d’une gynécomastie donne d’excellents résultats, notamment sur le plan esthétique.

A qui l’intervention s’adresse-t-elle ?

La gynécomastie est une pathologie très fréquente et bénigne dans l’immense majorité des cas. Elle est souvent mal vécue par l’homme ou l’adolescent qui en est atteint ; certains sont même complexés au point d’éviter de se baigner en public, à la plage ou en piscine.

En termes d’âge de survenue, deux pics de fréquence sont à noter :

  • survenue dans l’adolescence ou chez l’adulte jeune, il s’agit souvent d’une gynécomastie « vraie », avec présence de tissu glandulaire mammaire.
  • survenue chez l’homme de la cinquantaine, un peu pléthorique : il s’agit plutôt de tissu adipeux, présent en excès.

Dans tous les cas, l’existence d’une gynécomastie impose un bilan étiologique, c’est à dire recherchant une cause éventuelle connue : un bilan biologique et échographique sera réalisé, précédé par un interrogatoire minutieux.

Dans certains cas, on pourra retrouver une origine médicamenteuse à la gynécomastie, ou une origine tumorale (adénome de l’hypophyse, cancer du testicule ou cancer du sein unilatéral.) Il est important de rechercher ces différentes causes, car elles pourront faire l’objet d’un traitement spécifique, dit étiologique et qui pourra être médicamenteux ou chirurgical.

Mais dans l’immense majorité des cas, on ne trouve pas de cause à la gynécomastie ; on parle alors de gynécomastie idiopathique. Il s’agit simplement d’un déséquilibre, à un moment donné, entre la production de testostérone et la production d’œstrogènes surrénaliens (en effet, de même que la femme sécrète de faibles quantités d’hormones mâles par les glandes surrénales, l’homme sécrète de faibles quantités d’hormones femelles par le biais de ces mêmes glandes surrénales.)

C’est dans le cas de ces gynécomasties idiopathiques que le traitement chirurgical prend tout son sens.

Quels en sont les principes ?

Lors de la consultation à mon cabinet, et après avoir éliminé une cause curable de manière différente, la stratégie opératoire est expliquée au patient. Dans la grande majorité des cas, il n’y a pas d’excès cutané et donc uniquement de la glande mammaire à retirer. Dans certains cas, il peut y avoir une distension cutanée, surtout chez des patients de plus de cinquante ans ; le traitement nécessitera alors, pour un résultat esthétique satisfaisant, une résection cutanée qui se fera sous la forme d’une concentration périaréolaire (c’est-à-dire, une cicatrice tout autour de l’aréole). Mais comme mentionné plus haut, dans la grande majorité des cas, en l’absence d’excès cutané, l’incision se limitera à une petite cicatrice à la partie inférieure de l’aréole. L’intervention se fait sous anesthésie générale, le plus souvent en hospitalisation ambulatoire. Une consultation pré-opératoire auprès de l’anesthésiste est obligatoire. Cette intervention est au moins partiellement prise en charge par la sécurité sociale.

Le tissu glandulaire retiré lors de l’intervention fera l’objet d’un examen anatomopathologique, afin d’en confirmer la nature bénigne. Parfois, en cas de présence d’une quantité importante de graisse périphérique, une lipoaspiration peut compléter l’intervention, améliorant ainsi le redrapage de la peau.

Des soins infirmiers seront pratiqués tous les deux jours pendant une quinzaine de jours et consistent en la réfection des pansements.

La douleur post-opératoire est modérée et bien calmée par les antalgiques habituels.

Un arrêt de travail d’une semaine le plus souvent est recommandé ; les activités sportives peuvent être reprises progressivement sous quinze jours, pour la plupart des sports.

Quelles peuvent en être les complications ?

Elles sont très rares, même si toute intervention chirurgicale est susceptible d’avoir des complications.

Les complications liées à l’anesthésie générales ne seront pas détaillées ici mais vous seront expliquées lors de la consultation d’anesthésie.

Comme pour toute intervention, un hématome peut se produire; s’il est de petit volume, il se résorbera spontanément dans les semaines à venir; dans le cas contraire, il nécessitera une évacuation au bloc opératoire.

Le risque infectieux est quant à lui, extrêmement faible et il n’y a d’ailleurs pas de prophylaxie antibiotique requise.

La cicatrisation peut parfois poser quelques problèmes transitoires ; il est cependant très rare que les cicatrices à termes soient anormalement visibles. Si tel était le cas, une retouche sous anesthésie locale peut être effectuée à terme.

Il est très important de noter le rôle prépondérant de l’intoxication tabagique dans la survenue de ces complications (tant en termes de fréquence que d’intensité). C’est pour cette raison que la SOFCPRE (Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique préconise l’arrêt du tabac un mois avant l’intervention.

Que peut-on en attendre ?

Une fois le cycle cicatriciel effectué, le patient présentera un thorax débarrassé de son tissu glandulaire et graisseux disgracieux. Les cicatrices seront parfaitement dissimulées, voire invisibles. Le patient pourra se baigner ou se dénuder sans complexes.

Bon à savoir

Cette intervention peut parfois être couplée à d’autres chirurgie, comme une lipoaspiration abdominale par exemple.

Les effets de cette intervention sont durables dans le temps.

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