Lifting centro-facial à Toulouse

Le lifting centra-facial est beaucoup moins pratiqué que les liftings cervico-faciaux car souvent considéré comme plus agressif chirurgicalement, mais il n’en conserve pas moins d’excellentes indications, avec de très bons résultats à la clé. Il vise principalement à traiter la partie médiane et haute du visage, souvent le siège de stigmates du vieillissement les plus marqués.

A qui cela s’adresse-t-il ?

La région centrofaciale qui correspond à la jonction palpébro-jugale est une zone très importante dans le vieillissement du visage. En effet, bon nombre de doléances exprimées par les patients, hommes ou femmes, et relatives à leur souhait de rajeunissement facial, concernent directement la zone de jonction entre la paupière inférieure et la joue. Les principales motivations des patients sont la présence de cernes, un air fatigué ou un manque de jeunesse se traduisant par des pommettes moins saillantes et plus basses.

Il faut préciser la notion de cernes qui correspondent à un halo bistre ou bleuâtre cerclant les paupières. Si l’âge de survenue est variable (parfois cela touche des femmes ou hommes très jeunes), le vieillissement en accentue la visibilité, de par son action sur les structures anatomiques adjacentes.

Le vieillissement de la région centrofaciale est plurifactoriel: la gravité est évidemment impliquée de même que le vieillissement cellulaire, qu’il soit bien sûr cutané ou graisseux, mais aussi, de façon plus surprenante,osseux. Le rôle de contractions musculaires répétées a été également mis en évidence. L’importance de ces différents phénomènes est variable suivant les individus.

Il s’agit d’une intervention esthétique et donc non prise en charge par la sécurité sociale.

Quels en sont les principes ?

L’examen du visage du patient à mon cabinet sera minutieux, appréciant l’aspect ptosé ou non des parties molles, l’existence éventuelle de poches malaires, et le statut des différents sillons (sillon palpébro-jugal, sillon médiofacial et sillon nasogénien). On notera également la présence ou l’absence de cernes. Il sera alors possible de définir le projet thérapeutique, en fonction des doléances de la patiente ou du patient.

Le principe chirurgical est d’exercer une traction vers le haut de la pommette et des parties molles centrofaciales, par le biais de deux incisions par côté, l’une située juste en dessous du bord libre de la paupière inférieure (incision de type blépharoplastie inférieure) et l’autre, dans la zone chevelue temporale.

Le décollement des parties molles est profond, et l’amarrage des parties décollées se fait profondément et solidement au plan osseux; ceci peut expliquer les ecchymoses post-opératoires importantes ; un œdème conséquent est également présent; les suites opératoires sont donc souvent plus lourdes qu’un lifting traditionnel et il faut savoir que cela ne conviendra pas à tous les patients.

L’intervention a lieu sous anesthésie générale et le patient passera une nuit à la clinique. Les douleurs post-opératoires seront calmées par des antalgiques type paracétamol associé à du tramadol.

Les soins locaux seront assez simples. Une éviction sociale de quelques semaines est souhaitable.

Quelles peuvent en être les complications ?

Comme toute intervention chirurgicale, un certain nombre de complications peuvent survenir, même si elles sont fort heureusement rares.

Les complications liées directement à l’anesthésie générale ne seront pas développées ici; en revanche, elles seront détaillées lors de la consultation d’anesthésie, préalable à l’intervention et obligatoire.

Sur le plan chirurgical, on peut mentionner le risque de saignement, d’hématome, pouvant, très rarement, conduire à une reprise chirurgicale au bloc opératoire. Le risque infectieux est minime.

Il faut noter que la plupart des complications rencontrés sont le plus souvent largement favorisées, ou aggravées par l’intoxication tabagique. Il est donc très important d’arrêter de fumer quatre semaines avant l’intervention et les quatre semaines suivantes, comme le préconise la SOFCPRE (Société française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique).

Que peut-on en attendre ?

Une fois passé la période d’ecchymoses et d’oedèmes, les pommettes seront remontées, les poches palpébrales auront disparu, rendant à la zone palpébrojugale sa jeunesse, en étant plus efficaces que les autres moyens thérapeutiques, même si cela se fait au prix d’une éviction sociale un peu longue.