Blépharoplastie supérieure à Toulouse

La chirurgie esthétique des paupières supérieures vise à embellir le regard en supprimant toutes les disgrâces qui l’altèrent: air fatigué, triste, paupières lourdes.
On l’appelle également lifting palpébral supérieur ou Blépharoplastie supérieure.
Elle peut se pratiquer en tant qu’acte isolé ou au contraire être combinée à d’autres actes chirurgicaux: plastie des paupières inférieures, lifting cervico-facial, lifting temporal.
Elle peut compléter également des injections de toxine botulique qui permettront d’estomper les rides du lion et les rides de la patte d’oie.
A qui l’intervention s’adresse-t-elle?
Toute personne présentant un air fatigué, avec des paupières lourdes est potentiellement concernée, tant chez l’homme que chez la femme. Le plus souvent, l’intervention est pratiquée après la quarantaine mais peut se faire avant chez des personnes ayant des facteurs favorisants. Parfois, une diminution de l’acuité visuelle peut motiver la consultation.
Une autre indication est celle des paupières dites ethniques: certaines personnes d’origine asiatiques souhaitent parfois donner un aspect « européen » à leurs paupières: dans ce cas, il s’agira de créer un plis de flexion palpébral.
Il s’agit d’une intervention esthétique, et donc à ce titre non prise en charge par la sécurité sociale. Néanmoins, dans de rares cas, il peut y avoir une prise en charge partielle, en cas d’amputation notable du champs visuel. Bien évidemment, cette diminution du champs visuel doit être objectivée par la réalisation préalable d’une mesure du champs visuel.
Quels en sont les principes?
La blépharoplastie supérieure consiste à enlever l’excès de peau palpébrale responsable de cet aspect « lourd » des paupières.
Lors de la consultation, l’écoute attentive des demandes du patient ainsi qu’un examen minutieux des paupières et du reste du visage vont permettre de définir le projet thérapeutique.
Il faudra s’assurer de l’absence de prise d’aspirine ou de médicaments anticoagulants.
Un bilan ophtalmologique sera prescrit afin de s’assurer de l’absence de pathologie oculaire intercurrente pouvant constituer une contre-indication opératoire.
L’arrêt du tabac est préconisé car le tabac induit une mauvaise cicatrisation et peut rendre les cicatrices visibles. La Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE) recommande d’ailleurs vivement l’arrêt du tabac avant toute chirurgie.Un arrêt effectué un mois avant l’intervention peut s’avérer suffisant.
Un devis détaillé sera remis en fin de consultation.
Lorsque la blépharoplastie supérieure est réalisée seule,elle s’effectue dans l’immense majorité des cas sous anesthésie locale, en clinique, et dans le cadre d’une hospitalisation ambulatoire.
Associée à d’autres actes chirurgicaux, elle s’effectuera plus volontiers sous sédation (ou diazanalgésie), voire sous anesthésie générale, mais là encore, le plus souvent en ambulatoire.
La cicatrice résiduelle se situera dans le sillon palpébral, ce qui lui permettra d’être quasiment invisible. Elle sera suturée par un surjet intradermique qui sera retiré en consultation dans un délai de 6 à 10 jours.
Un oedème postopératoire est classique mais est généralement modéré.
On note plus fréquemment des ecchymoses (bleus), sans gravité et sans retentissement sur le résultat. Elles disparaissent dans un délai variable, qui peut aller de quelques jours à une douzaine de jours.
Si elles sont gênantes pour le patient, il est possible de les camoufler avec des produits couvrants adaptés ou plus simplement avec des lunettes noires.
Cette intervention ne s’accompagne pas à proprement parler de douleurs; tout au plus peut on ressentir une impression de tension cutanée. Le jour même et le lendemain de la chirurgie, il faut éviter toute fatigue visuelle excessive. Des pulvérisations d’eau thermales en spray sont prescrites, apportant fraicheur et action anti-inflammatoire.
Quelles peuvent en être les complications?
- Une conjonctivite peut être parfois observée; il s’agit d’une irritation bénigne qui se traite avec l’application de collyre.
- Très rarement, une difficulté à la fermeture palpébrale peut exister: on parle de lagophtalmie; elle est souvent due à un excès de résection cutanée et est en général spontanément résolutive au bout de quelques jours.
- Cicatrices anormalement visibles: il peut s’agir de cicatrices larges ou hyperpigmentées. Le tabac est souvent impliqué. Elles peuvent aisément être corrigées à terme sous anesthésie locale.
Que peut-on en attendre?
Cette chirurgie, effectuée sous anesthésie locale, donne d’excellents résultats; un aspect naturel et détendu du regard est obtenu, avec des cicatrices quasi invisibles. Il est important de noter que l’expression du regard n’est aucunement modifié.
Le résultat est durable et si parfois il arrive qu’un patient demande une deuxième blépharoplastie, celle-ci ne s’effectue pas en général avant 10 à 15 ans. Avec la poursuite du vieillissement cutané, un nouvel excès de peau peut se former, mais on garde toujours un bénéfice de l’intervention précédente.
- Sous anesthésie locale.
- Intervention qua si indolore.
- Peut se combiner aisément avec une blépharoplastie inférieure.




