Blépharoplastie inférieure à Toulouse

La chirurgie esthétique des paupières inférieures, appelée encore blépharoplastie inférieure ou lifting palpébral inférieur, a pour objectif d’embellir le regard, en supprimant toutes les disgrâces que l’on peut retrouver sur la paupière inférieure: air fatigué, poches sous les yeux, rides.
Si cette chirurgie est souvent pratiquée isolément, il n’est pas rare qu’elle soit associée à d’autres interventions chirurgicales, comme une blépharoplastie supérieure ou un lifting cervicofacial.
A qui l’intervention s’adresse-t-elle?
Toute personne, homme autant que femme qui se sent complexée par des poches sous les yeux. Le plus souvent, cette chirurgie s’effectue vers la quarantaine, voire plus tard. Mais elle peut aussi être pratiquée chez des patients plus jeunes qui présentent une forme familiale de petites hernies graisseuses, responsables des poches palpébrales.
La demande formulée par le patient peut être également d’estomper des rides palpébrales. Il peut s’agir aussi de retendre la paupière inférieure (canthopexie) ou de corriger les cernes.
Comme il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique, cet acte n’est pas pris en charge par la sécurité sociale.
Quels en sont les principes?
Lors de la consultation, les doléances du patient seront écoutées attentivement. Un examen minutieux des paupières quantifiera l’importance des poches sous les yeux (et donc l’importance des hernies graisseuses qui en sont responsables) et notera l’existence ou non d’un excès cutané et de rides. Le tonus musculaire de la paupière sera également testé.
Le reste de l’interrogatoire permettra de rechercher une pathologie ophtalmique ou générale qui pourrait nécessiter des précautions particulières pour la chirurgie ou qui constituerait une contre-indication. La prise d’aspirine ou d’anticoagulant sera systématiquement renseignée, de même qu’une intoxication tabagique.
En effet, le tabac est très souvent impliqué dans les complications post-opératoires, particulièrement en ce qui concerne les troubles de la cicatrisation et la visibilité anormale des cicatrices. Il est donc fortement recommandé de stopper la consommation de tabac, comme le préconise la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE). Un arrêt un mois la chirurgie semble correct.
Un examen ophtalmologique sera demandé.
Un devis détaillé sera remis en fin de consultation.
Le principe de l’intervention est donc de retirer une partie des hernies graisseuses. La voie d’abord peut se faire « à l’intérieur », c’est la voie transconjonctivale, ou par voie externe, avec une incision passant quelques millimètres sous les cils. J’utilise le plus souvent cette voie car dans cette intervention, il est fréquent d’avoir à retirer une petite épaisseur de peau afin de corriger l’excès cutané. En cas de laser associé, la voie transconjonctivale s’impose. Parfois, une canthopexie peut être réalisée afin d’assurer un bon redrapage cutané. De même, dans certains cas, les cernes peuvent être traités par repositionnement de la graisse sous orbitaire.
Si la blépharoplastie inférieure est réalisée en tant qu’acte unique, elle se fait alors le plus souvent sous anesthésie locale. Parfois une sédation légère (diazanalgésie) est parfois préférée. Cette option sera également choisie en cas d’acte associé (blépharoplastie supérieure, lifting, lipostructure); ces actes peuvent également se faire sous anesthésie générale. L’hospitalisation est ambulatoire.
Les soins post-opératoires consisteront en des pulvérisations d’eau thermale en spray, apportant fraicheur et action anti-inflammatoire. Les sutures seront à retirer au bout d’une petite semaine.
La douleur est quasiment absente, il s’agit plutôt d’un sensation de tension palpébrale. Le jour même et le lendemain, il faut éviter toute fatigue visuelle excessive. Un oedème est fréquemment noté, mais plutôt d’intensité modérée. De même on peut noter des ecchymoses (bleus) assez fréquemment. C’est tout à fait sans gravité et ces ecchymoses disparaissent dans un délai variable allant de quelques jours à douze jours environ. si ces bleus sont gênants en terme de visibilité, on peut toujours les camoufler en utilisant un stick colorant ou des lunettes sombres.
Quels peuvent en être les complications?
- Rarement, on peut noter une conjonctivite (irritation) qui régresse rapidement avec l’application d’un collyre approprié.
- Très rarement, des cicatrices anormalement visibles car trop pigmentées l. Le rôle du tabac est souvent incriminé. Mais ces cicatrices pourront aisément être retouchées sous anesthésie locale si nécessaire.
- En cas de résection excessive des poches graisseuses, on peut observer un oeil creux, exceptionnel.
Que peut-on en attendre?
Il s’agit d’une excellente intervention qui permet de donner au regard un aspect détendu et naturel, avec des cicatrices quasi invisibles, et, surtout sans modifier l’expression du regard.
- se fait le plus souvent sous anesthésie locale.
- peut s’associer utilement à une blépharoplastie supérieure.