Lifting fessier supérieur classique à Toulouse

A qui cela s’adresse-t-il ?
S’agissant du lifting fessier le plus important en terme d’efficacité, le lifting fessier supérieur s’adresse naturellement aux patients ayant une ptose glutéale sévère. La ptose s’accompagnant souvent d’un défaut de projection important des fesses, l’intervention peut permettre dans certains cas de corriger ce manque de projection car un lambeau dermograisseux bilatéral est réalisé dans le même temps et il constitue un véritable implant fessier naturel. Mais parfois il sera nécessaire d’associer des implants fessiers si le patient souhaite une projection notable.
Il s’agit d’une intervention chirurgicale et donc non pris en charge par la sécurité sociale.
Quels en sont les principes ?
En consultation, le patient étant debout, un examen attentif des fesses permettra de renseigner les différents critères définissant les défauts glutéaux : volume des fesses, forme (courtes ou longues), qualité de la peau, quantification du ptôsis glutéal. Il faudra également dépister une éventuelle asymétrie entre les deux côtés, que l’on s’efforcera alors de corriger lors de l’intervention.
L’étape suivante sera une consultation chez l’anesthésiste, l’intervention s’effectuant sous anesthésie générale. Le but de cette consultation est de diminuer le risque opératoire.
A ce sujet, il faut insister sur l’importance de l’arrêt du tabac pendant la période préopératoire, c’est-à-dire avant et après l’intervention. En effet, l’intoxication tabagique est désormais clairement impliquée dans la survenue de nombreuses complications chirurgicales, à telle point que la SOFCPRE (Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique) recommande un arrêt total du tabac.
L’intervention chirurgicale consiste à enlever de la peau à la partie supérieure des fesses, sur toute la largeur de celles-ci. Il ne s’agit pas là d’une intervention de type dermolipectomie classique où on enlève de façon combinée peau et graisse ; ici, au contraire, il faut garder la graisse car très souvent la ptose s’accompagne d’un manque de volume et de projection des fesses. La graisse ainsi préservée servira à la confection d’un lambeau dermo-graisseux. Ce lambeau permettra d’augmenter la projection des fesses, de façon naturelle. La cicatrice part du sommet du pli interfessier et va de chaque côté vers le bord externe de la fesse. Un pansement modelant est mis en place.
La sortie se fera le lendemain de l’intervention; cela permettra de bien gérer la douleur post-opératoire . Le pansement pourra être refait tous les deux jours pendant une quinzaine de jours.
IL faudra éviter de dormir sur le dos pendant trois semaines. La position assise est tout à fait possible. Un arrêt des activités professionnelles est conseillé, suivant le type de l’activité, pour une durée de sept à quinze jours. Les activités sportives seront reprises progressivement au bout de quarante-cinq jours.
Quelles peuvent en être les complications ?
Classiquement, un hématome peut survenir, en général sans gravité. Plus rarement, un épanchement peut survenir entre sept et quinze jours après la chirurgie. Il est de type sérome et peut être ponctionné s’il est trop volumineux. Le risque de déhiscence de la cicatrice est rare également, de même que le risque infectieux qui est prévenu au mieux par une perfusion d’antibiotiques en début d’intervention.
Parfois la cicatrice peut être plus ou moins visible. Dans ce cas, une fois arrivée à son terme évolutif, elle pourra facilement être corrigée sous anesthésie locale. Il faut insister à ce sujet sur l’intérêt de l’arrêt de l’intoxication tabagique ; en effet, le tabac influe de façon prépondérante sur la survenue de ces complications.
Que peut-on en attendre ?
En cas d’excès cutané important au niveau des fesses, notamment après un amaigrissement rapide, le lifting fessier supérieur permettra de supprimer cet excès de peau, tout en améliorant le galbe et le volume des fesses.
Si le volume est trop faible, une association avec la mise en place d’implants fessiers s’avère nécessaire.